Marie Curie
Marie Curie
Maria Skłodowska est née à Varsovie le 7 novembre 1867, connue en France sous le nom de Marie Curie, est une physicienne polonaise naturalisée française. « Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à comprendre »
«On ne fait jamais attention à ce qui a été fait ; on ne voit que ce qui reste à faire.»
Marie Curie A Varsovie son père est enseignant, à 10 ans, elle perd sa sœur Zofia du typhus en janvier 1876, et sa mère de la tuberculose en 1878. De ces décès précoces, elle tire l'agnosticisme qui conforte sa foi en la science. Elle se réfugie alors dans les études et excelle dans toutes les matières, où la note maximale lui est accordée. Elle obtient ainsi son diplôme de fin d’études secondaires avec la médaille d’or en 1883. En 1891, elle quitte la Pologne pour venir à Paris et s'inscrit à la Sorbonne. Deux ans plus tard, elle obtient brillamment sa licence de physique puis de mathématiques. C'est alors qu'un ami polonais lui présente un jeune homme timide et réservé : Pierre Curie. Ce libre-penseur, reconnu pour ses travaux sur la cristallographie et le magnétisme, devient, en 1895, son mari. Un an avant, il lui écrivait comme il serait beau « de passer la vie l'un près de l'autre, hypnotisés dans nos rêves : votre rêve patriotique, notre rêve humanitaire et notre rêve scientifique ». En 1895, elle s'intéresse alors aux travaux de Wilhelm Röntgen, qui vient de découvrir les rayons X et à ceux d’Henri Becquerel qui met en évidence, en 1896, des rayonnements similaires produits par l'uranium. Elle prend pour sujet d'étude les rayonnements émis par l'uranium et, grâce aux techniques piézoélectriques inventées par son mari, elle analyse les rayonnements de la pechblende, un minerai riche en uranium. Elle découvre que celui-ci rayonne de manière beaucoup plus intense que l'uranium lui-même, et en déduit l'existence d'éléments encore plus radioactifs terme qu’elle est d'ailleurs la première à utiliser. En 1898, avec son mari qui partage ses travaux, elle annonce la découverte de deux nouveaux éléments: le polonium (qu'elle appelle ainsi en référence à son pays d'origine) et le radium. Pendant les quatre années qui suivent, dans un abri en bois des plus rudimentaires, les deux époux traitent une tonne de pechblende, pour en extraire laborieusement une fraction de gramme de radium. Ces extractions, faites à partir de tonnes de minerai, sont effectuées dans des conditions difficiles, dans des locaux dépourvus de tout confort. Le chimiste allemand Wilhelm Ostwald, visitant le lieu de travail de Pierre et Marie Curie, déclare : « Ce laboratoire tenait à la fois de l’étable et du hangar à pommes de terre. Si je n’y avais pas vu des appareils de chimie, j’aurais cru que l’on se moquait de moi ».
Pierre Curie teste le radium sur sa peau. Brûlure, puis plaie : l'action sur l'homme est prouvée. Bientôt le radium sert à traiter les tumeurs malignes.
En 1903, Marie reçoit le prix Nobel de physique conjointement à son mari et à Becquerel pour la découverte des éléments radioactifs. Elle est la première femme à recevoir un prix Nobel, mais, alors que son mari est élu à l'Académie des sciences, elle n'y sera jamais admise elle-même, la présence d'une femme dans une telle institution n'étant pas vue d'un œil favorable à cette époque. À la mort de son mari (1904), elle reprend toutefois sa chaire de physique générale et poursuit ses propres recherches. Elle devient ainsi la première femme à enseigner dans cette université. En 1909, elle est nommée professeur titulaire dans sa chaire de physique générale puis physique générale et radioactivité. Ses travaux sur le radium et ses composés lui permettent de déterminé le poids atomique du radium et lui valent le prix Nobel de chimie en 1911. Elle est la première personnalité scientifique à obtenir deux prix Nobel. Elle participe au premier Congrès Solvay en 1911, qui réunit de nombreux physiciens qui vont changer notre façon de percevoir le monde, comme Max Planck, Albert Einstein ou encore Ernest Rutherford. Elle crée l'Institut du radium en 1914, puis le dirige, et participe à la fondation de l'institut Curie. Le club des grosses têtes ! Les petites Curie
Mais la guerre éclate. « Il faut agir, agir », affirme Marie, entraînant avec elle sa fille, Irène. Les rayons X peuvent localiser éclats d'obus et balles, faciliter les opérations chirurgicales ; il faut éviter le transport des blessés. Aux côtés d’Antoine Béclère, directeur du service radiologique des armées, elle participe à la conception d’unités chirurgicales mobiles. Elle crée dix-huit voitures de radiologie, surnommées les « petites Curie », qui sont envoyées sur le front.
Elle ne s'arrête pas là et équipe les hôpitaux. On utilise alors pour toute protection un écran de métal et des gants de tissu ! Reste à convaincre des médecins réticents et à trouver des manipulateurs de qualité. Qu'à cela ne tienne. Marie forme 150 manipulatrices, aide-radiologistes.
En 1916, elle obtient son certificat pour conduire ces véhicules, et part régulièrement sur le front réaliser des radiographies. Irène, âgée de seulement dix-huit ans, fait de même dans plusieurs hôpitaux de campagne durant toute la guerre. En 1918, à la fin de la guerre, elle peut enfin occuper son poste à l’Institut du Radium. Sa fille Irène devient son assistante. L’Institut du radium deviendra plus tard l’Institut Curie.
Elle meurt à 67 ans « d'une anémie pernicieuse » une leucémie résultant d'une trop grande exposition aux rayonnements, dans le sanatorium de Sancellemoz en Haute-Savoie le 4 juillet 1934.
L'une de ses filles, Irène Joliot-Curie, obtiendra en 1935, avec son mari Frédéric Joliot, le prix Nobel de chimie pour la synthèse de nouveaux éléments radioactifs.
Le 20 avril 1995, ses cendres et celles de son mari sont transférées au Panthéon de Paris au fronton duquel il est écrit "Aux grands hommes la Patrie reconnaissante". Elle a donc confirmé que le mot homme s’appliquait aussi aux femmes.
Elle est la première femme à être entrée au Panthéon en honneur de ses travaux.
La seule qui l’ai précédée Sophie Berthelot née Niaudet le doit à l’amour de son mari Marcellin Berthelot qui avait maintes fois répété qu'il ne souhaitait pas survivre à son épouse. Quelques minutes après la mort de celle-ci, le 18 mars 1907, il s'éteignit lui-même.
Désireux d'honorer le grand homme et prenant acte des circonstances de sa disparition, le gouvernement qui décida le transfert des cendres de Marcellin Berthelot au Panthéon estima ne pas devoir le séparer de sa femme, qui fut inhumée avec lui.
<bài viết được chỉnh sửa lúc 02.11.2007 19:16:07 bởi Ct.Ly >
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