La perfection
Nous sommes tous différents les uns des autres. Nous avons nos particularités, nos traits de caractère, des morales différentes. Nous avons un esprit qui fonctionne, qui analyse et juge différemment. Égoiste, altruiste, généreux, avare, gentil, haineux etc...
Nous ne tolérons pas assez les différences, les imperfections. Pourtant personne n’est parfait. Viscéralement, la perfection hante nos rêves. La critique sort facilement, naturellement.
Qui peut vivre tout seul sur terre ? Ce n’est pas le cas dans la réalité. Nous aurons toujours besoin des autres, de parler, d’échanger. Pour exister la présence et l’amour des autres sont nécessaires. Parfois, on dérange l’autre. Il vaut mieux être dérangé qu’oublié.
La perfection est une conduite, un élan, comme une obsession que l’on ne peut chasser.
Les pensées ne s’arrêtent pas, elles nous conduisent.
Les envieux
Ils veulent ressembler à mieux qu’eux. Ils recherchent l’image le plus valorisante, celle qui plait.
Une femme enviera une autre femme pour sa minceur, sa beauté ou son intelligence. Un homme enviera un autre homme pour son pouvoir, sa compétence, sa jeunesse etc...
Ils ne sont pas satisfaits d’eux-mêmes. Le regard qu’ils posent sur l’autre est un regard d’envie et peut se transformer en jalousie. Ils veulent convoiter la femme ou l’homme de leur prochain, convoiter les biens matériels. L’argent, la jalousie, la haine les stimulent, les font vivre.
Ce sont des <<prédateurs>>, peut-être les pires car ils ont la plus complexe des intelligences terrestres. Ils manipulent, ils calculent, ils tuent pour être le meilleur, l’unique. Leur piège se retourne parfois contre eux. L’avenir est une réalité chez eux.
Notre Maladie
Notre maladie fausse tout. Vous croyez votre perception, et votre jugement juste, il n’en est rien. Il est difficile de dissocier notre maladie de notre vraie personnalité.
Ne nous jugez pas trop vite, prenez le temps de bien nous connaître. Cherchez plutôt à nous comprendre.
Nous avons des sentiments comme vous, de la tristesse, de la joie, de la peur... et nous aimons aussi.
Soyez indulgents. Notre fardeau est déjà si lourd. Aidez-nous un peu à le suporter.
Souffrance psychique
Les profondeurs de l’abime ressurgissent encore une fois ce soir. Cette attirance incontrôlable vers le malheur, la souffrance ne m’abandonne pas, cette passion que je n’aime pas non plus.
Je continue, malgré moi, vers ma propre destruction. Ce tunnel sans fin m’a pris au piège. La machine infernale s’est mise en marche, elle ne s’arrête plus, je ne peux plus freiner. Son reflet est le visage de la mort, sadique, impitoyable. Son rire glacé fait peur.
L’enfer s’est emparé de ma vie, la dirige. A chaque lueur d’espoir, il se moque et me rappelle que je suis maudite, vouée à l’échec perpétuem. Depuis le jour où l’ai croisé sa route, je n’appartiens plus qu’à lui.
J’ai la gorge serrée. Je ne peux plus parler. Les larmes me brulent. Mon sang cogne.
La colère de vivre ! Le désir de mourir ! Pourquoi cette haine, cette rage ?
Je suis lasse de combattre. Assez ! Épargnez-moi la torture et achevez moi une fois pour toute !
Je veux dormir dans le lit de la douce mort. Qu’elle me berce tendrement et je m’endormirais dans ses bras.
Thiên Kim Angès HIVER
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