Jean de La Fontaine (1621-1695) và tác phẩm - Tập IV
Con Gấu 07.02.2007 20:55:27 (permalink)
Livre IV
Ce livre comporte 22 fables.
Notre fable favorite : « Le Cheval s'étant voulu venger du Cerf »
A l'origine, c'est le fabuliste latin, Phédre, qui en est l'auteur.
Voici son texte :

Un cheval avait coutume de calmer sa soif dans l'eau d'un abreuvoir naturel. Un sanglier, s'y vautrant, le troubla. Alors éclata une querelle. La bête au sabot retentissant, irritée contre l'habitant des forêts, demanda du secours à l'homme. Elle le porta sur son dos et vint retrouver son ennemi. Quand le cavalier l'eût abattu de ses traits, on dit qu'il parla ainsi : « Je suis content de t'avoir porté secours comme tu m'en priais, car j'ai fait une bonne prise et je sais combien tu es utile. » Ainsi il le contraignit, malgré lui, à recevoir le mors. Alors l'autre, tout triste: « Tandis que je poursuivais la vengeance d'une légère offense, j'ai trouvé la servitude. » Cette fable avertit les gens irascibles qu'il vaut mieux laisser impunie une offense que d'être soumis au pouvoir d'autrui.

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L4 - 1. Le Lion amoureux

Sévigné, de qui les attraits
Servent aux Grâces de modèle,
Et qui naquîtes toute belle,
A votre indifférence près,
Pourriez-vous être favorable
Aux jeux innocents d'une Fable,
Et voir, sans vous épouvanter,
Un Lion qu'Amour sut dompter ?
Amour est un étrange maître.
Heureux qui peut ne le connaître
Que par récit, lui ni ses coups !
Quand on en parle devant vous,
Si la vérité vous offense,
La Fable au moins se peut souffrir :
Celle-ci prend bien l'assurance
De venir à vos pieds s'offrir,
Par zèle et par reconnaissance.

Du temps que les bêtes parlaient,
Les Lions entre autres voulaient
Etre admis dans notre alliance.
Pourquoi non ? puisque leur engeance
Valait la nôtre en ce temps-là,
Ayant courage, intelligence,
Et belle hure outre cela.
Voici comment il en alla :
Un Lion de haut parentage,
En passant par un certain pré,
Rencontra Bergère à son gré :
Il la demande en mariage.
Le père aurait fort souhaité
Quelque gendre un peu moins terrible.
La donner lui semblait bien dur ;
La refuser n'était pas sûr ;
Même un refus eût fait possible
Qu'on eût vu quelque beau matin
Un mariage clandestin.
Car outre qu'en toute manière
La belle était pour les gens fiers,
Fille se coiffe volontiers
D'amoureux à longue crinière.
Le Père donc ouvertement
N'osant renvoyer notre amant,
Lui dit : "Ma fille est délicate ;
Vos griffes la pourront blesser
Quand vous voudrez la caresser.
Permettez donc qu'à chaque patte
On vous les rogne, et pour les dents,
Qu'on vous les lime en même temps.
Vos baisers en seront moins rudes,
Et pour vous plus délicieux ;
Car ma fille y répondra mieux,
Etant sans ces inquiétudes.
Le Lion consent à cela,
Tant son âme était aveuglée !
Sans dents ni griffes le voilà,
Comme place démantelée.
On lâcha sur lui quelques chiens :
Il fit fort peu de résistance.
Amour, Amour, quand tu nous tiens
On peut bien dire : "Adieu prudence."



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L4 - 2. Le Berger et la Mer

Du rapport d'un troupeau, dont il vivait sans soins,
Se contenta longtemps un voisin d'Amphitrite :
Si sa fortune était petite,
Elle était sûre tout au moins.
A la fin, les trésors déchargés sur la plage
Le tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau,
Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau.
Cet argent périt par naufrage.
Son maître fut réduit à garder les Brebis,
Non plus Berger en chef comme il était jadis,
Quand ses propres Moutons paissaient sur le rivage :
Celui qui s'était vu Coridon ou Tircis
Fut Pierrot, et rien davantage.
Au bout de quelque temps il fit quelques profits,
Racheta des bêtes à laine ;
Et comme un jour les vents, retenant leur haleine,
Laissaient paisiblement aborder les vaisseaux :
"Vous voulez de l'argent, ô Mesdames les Eaux,
Dit-il ; adressez-vous, je vous prie, à quelque autre :
Ma foi! vous n'aurez pas le nôtre. "

Ceci n'est pas un conte à plaisir inventé.
Je me sers de la vérité
Pour montrer, par expérience,
Qu'un sou, quand il est assuré,
Vaut mieux que cinq en espérance ;
Qu'il se faut contenter de sa condition ;
Qu'aux conseils de la Mer et de l'Ambition
Nous devons fermer les oreilles.
Pour un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront.
La Mer promet monts et merveilles ;
Fiez-vous-y, les vents et les voleurs viendront.



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L4 - 3. La Mouche et la Fourmi

La Mouche et la Fourmi contestaient de leur prix.
"O Jupiter! dit la première,
Faut-il que l'amour propre aveugle les esprits
D'une si terrible manière,
Qu'un vil et rampant animal
A la fille de l'air ose se dire égal !
Je hante les Palais, je m'assieds à ta table :
Si l'on t'immole un boeuf, j'en goûte devant toi ;
Pendant que celle-ci, chétive et misérable,
Vit trois jours d'un fétu qu'elle a traîné chez soi.
Mais, ma mignonne, dites-moi,
Vous campez-vous jamais sur la tête d'un Roi
D'un Empereur, ou d'une Belle ?
Je le fais ; et je baise un beau sein quand je veux ;
Je me joue entre des cheveux ;
Je rehausse d'un teint la blancheur naturelle ;
Et la dernière main que met à sa beauté
Une femme allant en conquête,
C'est un ajustement des Mouches emprunté.
Puis allez-moi rompre la tête
De vos greniers. - Avez-vous dit ?
Lui répliqua la ménagère.
Vous hantez les Palais ; mais on vous y maudit.
Et quant à goûter la première
De ce qu'on sert devant les Dieux,
Croyez-vous qu'il en vaille mieux ?
Si vous entrez partout, aussi font les profanes.
Sur la tête des Rois et sur celle des Anes
Vous allez vous planter ; je n'en disconviens pas ;
Et je sais que d'un prompt trépas
Cette importunité bien souvent est punie.
Certain ajustement, dites-vous, rend jolie.
J'en conviens : il est noir ainsi que vous et moi.
Je veux qu'il ait nom Mouche : est-ce un sujet pourquoi
Vous fassiez sonner vos mérites ?
Nomme-t-on pas aussi Mouches les parasites ?
Cessez donc de tenir un langage si vain :
N'ayez plus ces hautes pensées.
Les Mouches de cour sont chassées ;
Les Mouchards sont pendus ; et vous mourrez de faim,
De froid, de langueur, de misère,
Quand Phébus régnera sur un autre hémisphère.
Alors je jouirai du fruit de mes travaux.
Je n'irai, par monts ni par vaux,
M'exposer au vent, à la pluie ;
Je vivrai sans mélancolie.
Le soin que j'aurai pris de soin m'exemptera.
Je vous enseignerai par là
Ce que c'est qu'une fausse ou véritable gloire.
Adieu : je perds le temps : laissez-moi travailler ;
Ni mon grenier, ni mon armoire
Ne se remplit à babiller."



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L4 - 4. Le Jardinier et son Seigneur

Un amateur du jardinage,
Demi-bourgeois, demi-manant,
Possédait en certain Village
Un jardin assez propre, et le clos attenant.
Il avait de plant vif fermé cette étendue.
Là croissait à plaisir l'oseille et la laitue,
De quoi faire à Margot pour sa fête un bouquet,
Peu de jasmin d'Espagne, et force serpolet.
Cette félicité par un Lièvre troublée
Fit qu'au Seigneur du Bourg notre homme se plaignit.
"Ce maudit animal vient prendre sa goulée
Soir et matin, dit-il, et des pièges se rit ;
Les pierres, les bâtons y perdent leur crédit :
Il est Sorcier, je crois. -Sorcier ? je l'en défie,
Repartit le Seigneur . Fût-il diable, Miraut,
En dépit de ses tours, l'attrapera bientôt.
Je vous en déferai, bon homme, sur ma vie.
- Et quand ? - Et dès demain, sans tarder plus longtemps. "
La partie ainsi faite, il vient avec ses gens.
"Cà, déjeunons, dit-il : vos poulets sont-ils tendres ?
La fille du logis, qu'on vous voie, approchez :
Quand la marierons-nous ? quand aurons-nous des gendres ?
Bon homme, c'est ce coup qu'il faut, vous m'entendez
Qu'il faut fouiller à l'escarcelle. "
Disant ces mots, il fait connaissance avec elle,
Auprès de lui la fait asseoir,
Prend une main, un bras, lève un coin du mouchoir,
Toutes sottises dont la Belle
Se défend avec grand respect ;

Tant qu'au père à la fin cela devient suspect.
Cependant on fricasse, on se rue en cuisine.
"De quand sont vos jambons ? ils ont fort bonne mine.
- Monsieur, ils sont à vous. - Vraiment ! dit le Seigneur,
Je les reçois, et de bon coeur. "
Il déjeune très bien ; aussi fait sa famille,
Chiens, chevaux, et valets, tous gens bien endentés :
Il commande chez l'hôte, y prend des libertés,
Boit son vin, caresse sa fille.
L'embarras des chasseurs succède au déjeuné.
Chacun s'anime et se prépare :
Les trompes et les cors font un tel tintamarre
Que le bon homme est étonné.
Le pis fut que l'on mit en piteux équipage
Le pauvre potager ; adieu planches, carreaux ;
Adieu chicorée et porreaux ;
Adieu de quoi mettre au potage.
Le Lièvre était gîté dessous un maître chou.
On le quête ; on le lance, il s'enfuit par un trou,
Non pas trou, mais trouée, horrible et large plaie
Que l'on fit à la pauvre haie
Par ordre du Seigneur ; car il eût été mal
Qu'on n'eût pu du jardin sortir tout à cheval.
Le bon homme disait : "Ce sont là jeux de Prince."
Mais on le laissait dire ; et les chiens et les gens
Firent plus de dégât en une heure de temps
Que n'en auraient fait en cent ans
Tous les lièvres de la Province.

Petits Princes, videz vos débats entre vous :
De recourir aux rois vous seriez de grands fous.
Il ne les faut jamais engager dans vos guerres,
Ni les faire entrer sur vos terres.

 
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L4 - 5. L'Ane et le petit Chien

Ne forçons point notre talent,
Nous ne ferions rien avec grâce :
Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse,
Ne saurait passer pour galant.
Peu de gens, que le Ciel chérit et gratifie,
Ont le don d'agréer infus avec la vie.
C'est un point qu'il leur faut laisser,
Et ne pas ressembler à l'Ane de la Fable,
Qui pour se rendre plus aimable
Et plus cher à son maître, alla le caresser.
"Comment ? disait-il en son âme,
Ce Chien, parce qu'il est mignon,
Vivra de pair à compagnon
Avec Monsieur, avec Madame ;
Et j'aurai des coups de bâton ?
Que fait-il ? il donne la patte ;
Puis aussitôt il est baisé :
S'il en faut faire autant afin que l'on me flatte,
Cela n'est pas bien malaisé. "
Dans cette admirable pensée,
Voyant son Maître en joie, il s'en vient lourdement,
Lève une corne toute usée,
La lui porte au menton fort amoureusement,
Non sans accompagner, pour plus grand ornement,
De son chant gracieux cette action hardie.
"Oh ! oh ! quelle caresse ! et quelle mélodie !
Dit le Maître aussitôt. Holà, Martin bâton! "
Martin bâton accourt ; l'Ane change de ton.
Ainsi finit la comédie.

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#1
    Con Gấu 07.02.2007 21:47:15 (permalink)
    L4 - 6. Le Combat des Rats et des Belettes

    La nation des Belettes,
    Non plus que celle des Chats,
    Ne veut aucun bien aux Rats ;
    Et sans les portes étrètes
    De leurs habitations,
    L'animal à longue échine
    En ferait, je m'imagine,
    De grandes destructions.
    Or une certaine année
    Qu'il en était à foison,
    Leur Roi, nommé Ratapon,
    Mit en campagne une armée.
    Les Belettes, de leur part,
    Déployèrent l'étendard.
    Si l'on croit la renommée,
    La Victoire balança :
    Plus d'un guéret s'engraissa
    Du sang de plus d'une bande.
    Mais la perte la plus grande
    Tomba presque en tous endroits
    Sur le peuple Souriquois.
    Sa déroute fut entière,
    Quoi que pût faire Artarpax,
    Psicarpax, Méridarpax,
    Qui, tout couverts de poussière,
    Soutinrent assez longtemps
    Les efforts des combattants.
    Leur résistance fut vaine :
    Il fallut céder au sort :
    Chacun s'enfuit au plus fort,
    Tant Soldat que Capitaine.
    Les Princes périrent tous.
    La racaille, dans des trous
    Trouvant sa retraite prête,
    Se sauva sans grand travail.
    Mais les Seigneurs sur leur tête
    Ayant chacun un plumail,
    Des cornes ou des aigrettes,
    Soit comme marques d'honneur,
    Soit afin que les Belettes
    En conçussent plus de peur,
    Cela causa leur malheur.
    Trou, ni fente, ni crevasse
    Ne fut large assez pour eux,
    Au lieu que la populace
    Entrait dans les moindres creux.
    La principale jonchée
    Fut donc des principaux Rats.
    Une tête empanachée
    N'est pas petit embarras.
    Le trop superbe équipage
    Peut souvent en un passage
    Causer du retardement.
    Les petits, en toute affaire
    Esquivent fort aisément ;
    Les grands ne le peuvent faire.


    -----


    L4 - 7. Le Singe et le Dauphin

    C'était chez les Grecs un usage
    Que sur la mer tous voyageurs
    Menaient avec eux en voyage
    Singes et Chiens de Bateleurs.
    Un Navire en cet équipage
    Non loin d'Athènes fit naufrage,
    Sans les Dauphins tout eût péri.
    Cet animal est fort ami
    De notre espèce : en son histoire
    Pline le dit, il le faut croire.
    Il sauva donc tout ce qu'il put.
    Même un Singe en cette occurrence,
    Profitant de la ressemblance,
    Lui pensa devoir son salut.
    Un Dauphin le prit pour un homme,
    Et sur son dos le fit asseoir
    Si gravement qu'on eût cru voir
    Ce chanteur que tant on renomme.
    Le Dauphin l'allait mettre à bord,
    Quand, par hasard, il lui demande :
    "Etes-vous d'Athènes la grande ?
    - Oui, dit l'autre ; on m'y connaît fort :
    S'il vous y survient quelque affaire,
    Employez-moi ; car mes parents
    Y tiennent tous les premiers rangs :
    Un mien cousin est Juge-Maire. "
    Le Dauphin dit : "Bien grand merci :
    Et le Pirée a part aussi
    A l'honneur de votre présence ?
    Vous le voyez souvent ? je pense.
    - Tous les jours : il est mon ami,
    C'est une vieille connaissance."
    Notre Magot prit, pour ce coup,
    Le nom d'un port pour un nom d'homme.
    De telles gens il est beaucoup
    Qui prendraient Vaugirard pour Rome,
    Et qui, caquetants au plus dru,
    Parlent de tout, et n'ont rien vu.
    Le Dauphin rit, tourne la tête,
    Et, le Magot considéré,
    Il s'aperçoit qu'il n'a tiré
    Du fond des eaux rien qu'une bête.
    Il l'y replonge, et va trouver
    Quelque homme afin de le sauver.



    -----


    L4 - 8. L'Homme et l'Idole de bois

    Certain Païen chez lui gardait un Dieu de bois,
    De ces Dieux qui sont sourds, bien qu'ayants des oreilles.
    Le païen cependant s'en promettait merveilles.
    Il lui coûtait autant que trois.
    Ce n'étaient que voeux et qu'offrandes,
    Sacrifices de boeufs couronnés de guirlandes.
    Jamais Idole, quel qu'il fût,
    N'avait eu cuisine si grasse,
    Sans que pour tout ce culte à son hôte il échût
    Succession, trésor, gain au jeu, nulle grâce.
    Bien plus, si pour un sou d'orage en quelque endroit
    S'amassait d'une ou d'autre sorte,
    L'homme en avait sa part, et sa bourse en souffrait.
    La pitance du Dieu n'en était pas moins forte.
    A la fin, se fâchant de n'en obtenir rien,
    Il vous prend un levier, met en pièces l'Idole,
    Le trouve rempli d'or : Quand je t'ai fait du bien,
    M'as-tu valu, dit-il, seulement une obole ?
    Va, sors de mon logis : cherche d'autres autels.
    Tu ressembles aux naturels
    Malheureux, grossiers et stupides :
    On n'en peut rien tirer qu'avecque le bâton.
    Plus je te remplissais, plus mes mains étaient vides :
    J'ai bien fait de changer de ton.

    -----
     
    L4 - 9. Le Geai paré des plumes du Paon

    Un Paon muait ; un Geai prit son plumage ;
    Puis après se l'accommoda ;
    Puis parmi d'autres Paons tout fier se panada,
    Croyant être un beau personnage.
    Quelqu'un le reconnut : il se vit bafoué,
    Berné, sifflé, moqué, joué,
    Et par Messieurs les Paons plumé d'étrange sorte ;
    Même vers ses pareils s'étant réfugié,
    Il fut par eux mis à la porte.
    Il est assez de geais à deux pieds comme lui,
    Qui se parent souvent des dépouilles d'autrui, Et que l'on nomme plagiaires.
    Je m'en tais ; et ne veux leur causer nul ennui :
    Ce ne sont pas là mes affaires.



    -----

    L4 - 10. Le Chameau et les Bâtons flottants

    Le premier qui vit un Chameau
    S'enfuit à cet objet nouveau ;
    Le second approcha ; le troisième osa faire
    Un licou pour le Dromadaire.
    L'accoutumance ainsi nous rend tout familier.
    Ce qui nous paraissait terrible et singulier
    S'apprivoise avec notre vue,
    Quand ce vient à la continue.
    Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
    On avait mis des gens au guet,
    Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
    Ne purent s'empêcher de dire
    Que c'était un puissant navire.
    Quelques moments après, l'objet devient brûlot,
    Et puis nacelle, et puis ballot,
    Enfin bâtons flottants sur l'onde.
    J'en sais beaucoup de par le monde
    A qui ceci conviendrait bien :
    De loin c'est quelque chose, et de près ce n'est rien.
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