Alfred de MUSSET (1810 - 1857)
Tóc nâu 26.01.2011 22:24:59 (permalink)



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Alfred  de Musset


Louis Charles Alfred de Musset est
un poète, auteur dramatique et romancier français né le 11 décembre 1810 et mort le 2 mai 1857 à Paris.

Alfred de Musset appartient à une famille aisée qui cultive le goût des lettres et des arts. Son grand-père était poète, et son père était un spécialiste de Rousseau, dont il édita les œuvres.

Il entre au collège Henri-IV à 18 ans et y obtient en 1827 le Prix de dissertation latine au Concours général. Grâce à Paul Fouché, il sympathise avec Sainte-Beuve et Vigny, mais se refuse à aduler le maître Victor Hugo. Après s'être essayé à la médecine, au droit, au dessin, à l'anglais, au piano et au saxophone, il prend le parti d'exploiter sa grande aisance d'écriture. À 20 ans, sa notoriété littéraire naissante s'accompagne déjà d'une réputation sulfureuse due à son dandysme et à sa fréquentation assidue de la débauche des demi-mondaines parisiennes.

Ebranlé par l'échec de sa première pièce, "Nuit Vénitienne", il publie néanmoins en 1832 "Spectacle dans un fauteuil", qui se compose d'un drame, "La Coupe et les Lèvres", d'une comédie, "À quoi rêvent les jeunes filles ?" et d'un conte oriental, "Namouna". Musset y exprime déjà la douloureuse tension entre débauche et pureté qui domine son œuvre.

Il part en Italie, en compagnie de George Sand. Voyage qui lui inspire "Lorenzaccio", drame romantique qu'il écrit en 1834, et "Contes d'Espagne et d'Italie". Mais il tombe malade et George Sand le délaisse pour son médecin.

Il rentre à Paris, où il fait jouer des comédies  telles que "Le Chandelier" ou "On ne badine pas avec l'Amour". Il écrit également des nouvelles en prose et la "Confession d'un enfant du siècle", consacrée à ses souffrances et déboires sentimentaux avec George Sand.

De 1835 à 1837, Musset compose son chef d'œuvre lyrique, "Les Nuits". Ces poèmes sont les Nuits de mai, de juillet, d'octobre, de décembre, autour des thèmes imbriqués de la douleur, de l'amour et de l'inspiration. Ces poésies, très sentimentales, sont aujourd'hui considérées comme l'une des œuvres les plus représentatives du romantisme français.

Bibliothécaire du ministère de l'Intérieur sous la Monarchie de Juillet, il est révoqué en 1848, puis devient bibliothécaire du ministère de l'Instruction publique sous le Second Empire. Il reçoit la Légion d'honneur le 24 avril 1845, en même temps que Balzac, et est élu à l'Académie française en 1852. De santé fragile (malformation cardiaque), mais surtout en proie à l'alcoolisme, à l'oisiveté et à la débauche il meurt le 2 mai 1857, quelque peu oublié.
- source -







Quelques citations :


La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve


Et vous aurez vécu si vous avez aimé.  (A quoi rêvent les jeunes filles)


Après avoir souffert, il faut souffrir encore
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.
  (La Nuit d'Août)




Celui qui sait aimer peut seul savoir combien on l'aime.


On peut aimer sans souffrir lorsque l'on aime sans rougir.


On dit qu'il n'y a rien d'aussi rapide qu'un sentiment d'antipathie.


Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.  (La Nuit de Mai)


Il est doux de pleurer, il est doux de sourire au souvenir des maux qu'on pourrait oublier.  (La Nuit d'Octobre)


L'homme est un apprenti, la douleur est son maître
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
  (La Nuit d'Octobre)


Je puis délibérer et choisir, mais non revenir sur mes pas quand j'ai choisi.  (Lorenzaccio)



Ton âme t'inquiète, et tu crois qu'elle pleure : Ton âme est éternelle et tes pleurs vont tarir.



Rien ne nous rend si grand qu'une grande douleur.  (La Nuit de Mai)



Les larmes du passé fécondent l'avenir.  (Sur la naissance du Comte de Paris)


Je parle beaucoup au hasard : c'est mon plus cher confident.  (Fantasio)


Il y a des femmes que leur bon naturel et la sincérité de leur coeur empêchent d'avoir plus de deux amants à la fois.  (La Confession d'un enfant du siècle)


Malheur à celui qui, au milieu de la jeunesse, s'abandonne à un amour sans espoir.  (Les Caprices de Marianne)


Blessures du coeur, votre trace est amère ! Promptes à vous ouvrir, lentes à vous fermer.  (Le Saule)


La moitié d'un violent amour, c'est presque de l'amitié.  (Les Marrons du feu)


Ne pouvant se corriger de sa folie, il tentait de lui donner  l'apparence de la raison.  (Les Deux Maîtresses)


Dans un coeur troublé par le souvenir, il n'y a pas de place pour l'espérance.


Une femme pardonne tout, excepté qu'on ne veuille pas d'elle.


Une femme est comme votre ombre, courez après, elle vous fuit ; fuyez-la, elle vous court après.


Les grands artistes n'ont pas de patrie.  (Lorenzaccio)


Rien n'est vrai que le beau, rien n'est vrai sans beauté.  (Après une lecture)


Vous êtes comme les roses du Bengale, Marianne, sans épines et sans parfum.  (Les Caprices de Marianne)


Tous les hommes ne sont pas capables de grandes choses, mais tous sont sensibles aux grandes choses.  (Lorenzaccio)


Je ne crois pas, ô Christ, en ta parole sainte :
Je suis venu trop tard dans un siècle trop vieux.
D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte.
  (Rolla)


Mais je hais les cafards et la race hypocrite
Des tartuffes de moeurs, comédiens insolents,
Qui mettent leurs vertus en mettant leurs gants blancs.
  (La Coupe et les lèvres)


Si je vous disais pourtant, que je vous aime,
Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?
  (A Ninon)


Les plus désespérés sont les chants les plus beaux
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
  (La Nuit de Mai)


Un jeune curé fait les meilleurs sermons.  (Un Caprice)


Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix.  (On ne badine pas avec l'amour)


Aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse ?
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ?
  (La Coupe et les lèvres)


Il faut être ignorant comme un maître d'école
Pour se flatter de dire une seule parole
Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous.
  (Namouna)


Tout ce qui était n'est plus ; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux.  (La Confession d'un enfant du siècle)


Qu'est-ce donc qu'oublier si ce n'est pas mourir ?  (Lettre à Lamartine)


A défaut du pardon, laisse venir l'oubli.  (La Nuit d'Octobre)


Où le père a passé, passera bien l'enfant.  (Le Rhin allemand, réponse à la chanson de N. Becker)


Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
Nous rend doux et chers les plaisirs passés ?
  (Chanson)


Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
  (Tristesse)


L'amour vit d'inanition et meurt de nourriture.


La plus belle fille ne donne que ce qu'elle a et l'ami le plus dévoué se tait sur ce qu'il ignore.  (Carmosine)


On peut bien être ridicule quand on aime, mais on ne l'est pas quand on souffre.  (L'âne et le ruisseau)


Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver.


Avec de la mémoire, on se tire de tout.  (Namouna)


La bouche garde le silence
Pour écouter le coeur
  (La Nuit de Mai)


Une femme, c'est une partie de plaisir ! Ne pourrait-on pas dire, quand on en rencontre une : voilà une belle nuit qui passe ?  (Les Caprices de Marianne)


On naît poète, on devient prosateur.  (Le poète déchu)

Le retour fait aimer l'adieu.


Le bien perdu rend l'homme avare.  (Poésies nouvelles)


Tout réel n'est pour moi qu'une fiction.  (A quoi rêvent les jeunes filles)


On a bouleversé la terre avec des mots.  (A quoi rêvent les jeunes filles)


L'incertitude est de tous les tourments le plus difficile à supporter.  (La Confession d'un enfant du siècle)


On prend toujours le mal pour éviter le pire.  (A quoi rêvent les jeunes filles)


Douces ou amères, les larmes soulagent toujours.  (Un Caprice)


Où va l'homme ?
Où son coeur l'appelle.



Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine,
Ma triste main pour soutenir la tienne,
Mon triste coeur pour écouter le tien.



Qui peut lécher peut mordre, et qui peut embrasser peut étouffer.


De quelque fol amour qu'on ait rempli son coeur
Le désir est parfois moins grand que le bonheur.
  (Portia)


L'enfant marche joyeux, sans songer au chemin ;
Il le croit infini, n'en voyant pas la fin.
  (Premières poésies)







La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.


C'est tenter Dieu que d'aimer la douleur.  (Stances à la Malibran)


On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime.  (On ne badine pas avec l'amour)


Pour réussir dans le monde, retenez bien ces trois maximes : voir, c'est savoir ; vouloir, c'est pouvoir ; oser, c'est avoir.  (Barberine)


Le mal existe, mais pas sans le bien, comme l'ombre existe, mais pas sans la lumière.  (Lorenzaccio)


Qui aima jamais porte une cicatrice.  (Lettre à Lamartine)


Tout vrai regard est un désir.


Prenez garde à un homme qui demande un pardon ; il peut avoir si aisément la tentation d'en mériter deux !  (La Nuit vénitienne)


Ah ! celui-là vit mal qui ne vit que pour soi !


Etrange chose que l'homme qui souffre veuille faire souffrir ce qu'il aime !  (La Confession d'un enfant du siècle)


Il n'y a de vrai au monde que de déraisonner d'amour.  (Il ne faut jurer de rien)


L'enthousiasme est frère de la souffrance.  (Lorenzaccio)


Tous les amours ne se ressemblent pas. Toutes les maîtresses se ressemblent.  (Le roman par lettres)
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