Tóc nâu
-
Số bài
:
4317
-
Điểm thưởng
:
0
- Từ: 01.03.2007
|
Paul Verlaine
-
12.02.2012 00:21:09
Le petit berger (A poor young shepherd) J’ai peur d’un baiser Comme d’une abeille. Je souffre et je veille Sans me reposer. J’ai peur d’un baiser ! Pourtant j’aime Kate Et ses yeux jolis Elle est délicate Aux longs traits pâlis. Oh !que j’aime Kate ! Comme saint-Valentin ! Je dois et je n’ose Lui dire au matin… La terrible chose Que saint-Valentin ! Elle m’est promise, Fort heureusement ! Mais quelle entreprise Que d’être un amant Près d’une promise ! J’ai peur d’un baiser Comme d’une abeille. Je souffre et je veille Sans me reposer. J’ai peur d’un baiser ! Paul Verlaine. Paul Verlaine.
<bài viết được chỉnh sửa lúc 12.02.2012 01:56:28 bởi Tóc nâu >
Thơ rơi [link=http://diendan.vnthuquan.net/tm.aspx?m=787518]Trang chính
|
|
M.H. Nguyen
-
Số bài
:
130
-
Điểm thưởng
:
0
- Từ: 26.10.2010
|
RE: Paul Verlaine
-
12.02.2012 23:18:27
La lune blanche La lune blanche Luit dans les bois; De chaque branche Part une voix Sous la ramée... Ô bien-aimée. L'étang reflète, Profond miroir, La silhouette Du saule noir Où le vent pleure... Rêvons, c'est l'heure. Un vaste et tendre Apaisement Semble descendre Du firmament Que l'astre irise... C'est l'heure exquise. Paul Verlaine
|
|
M.H. Nguyen
-
Số bài
:
130
-
Điểm thưởng
:
0
- Từ: 26.10.2010
|
Biographie de Verlaine
-
14.02.2012 01:00:26
[image]http://diendan.vnthuquan.net/upfiles/95654/DA0E59AFFC30419E9C45255132B87ADF.jpg[/image] Paul Verlaine est né à Metz en mars 1844. Sa famille quitte Metz pour Paris en 1851. Verlaine obtient son baccalauréat en 1864, s’inscrit en droit, mais c’est la poésie qui l’attire. Verlaine renonce à ses études et travaille de prime abord pour une compagnie d’assurances et ensuite comme expéditionnaire à l’Hôtel de Ville de Paris. À l’âge de vingt-deux ans, il publie à compte d’auteur les Poèmes saturniens (1866) et, en 1869, Fêtes galantes. Il rencontre Mathilde Mauté à l’âge de vingt-cinq ans et l’épouse en 1870. Le siège de Paris, les troubles de la Commune (1871), et la rencontre de Rimbaud en 1871 bouleversent sa vie : les deux poètes vivent une relation passionnée et partent en Angleterre et en Belgique (Verlaine écrit alors Romances sans paroles). En juillet 1873, Verlaine tire sur son ami et est emprisonné en Belgique. Lorsqu’il sort de prison, il est seul car sa femme Mathilde Mauté a obtenu la séparation de corps. Il part alors de nouveau en Angleterre où il est professeur. En 1877, il quitte l’Angleterre pour enseigner à Rethel. En mars 1884, il publie un essai, Les Poètes maudits. À partir de 1887, la célébrité de Verlaine est incontestable mais il mène une vie de débauche (alcool, etc.) et séjourne régulièrement à l’hôpital… Il meurt dans un certain dénuement en janvier 1896.
<bài viết được chỉnh sửa lúc 14.02.2012 01:02:04 bởi M.H. Nguyen >
|
|
M.H. Nguyen
-
Số bài
:
130
-
Điểm thưởng
:
0
- Từ: 26.10.2010
|
RE: Biographie de Verlaine
-
14.02.2012 01:06:19
Il pleure dans mon coeur Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! Paul Verlaine
|
|
M.H. Nguyen
-
Số bài
:
130
-
Điểm thưởng
:
0
- Từ: 26.10.2010
|
|
|
M.H. Nguyen
-
Số bài
:
130
-
Điểm thưởng
:
0
- Từ: 26.10.2010
|
RE: Paul Verlaine
-
04.09.2013 23:31:26
Chanson d'automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte Paul Verlaine
|
|
M.H. Nguyen
-
Số bài
:
130
-
Điểm thưởng
:
0
- Từ: 26.10.2010
|
RE: Paul Verlaine
-
11.09.2013 02:06:16
EN SEPTEMBRE Parmi la chaleur accablante Dont nous torréfia l'été, Voici se glisser, encor lente Et timide, à la vérité, Sur les eaux et parmi les feuilles, Jusque dans ta rue, ô Paris, La rue aride où tu t'endeuilles De tels parfums jamais taris, Pantin, Aubervilliers, prodige De la Chimie et de ses jeux, Voici venir la brise, dis-je, La brise aux sursauts courageux... La brise purificatrice Des langueurs morbides d'antan, La brise revendicatrice Qui dit à la peste : va-t'en ! Et qui gourmande la paresse Du poëte et de l'ouvrier, Qui les encourage et les presse... " Vive la brise ! " il faut crier : " Vive la brise, enfin, d'automne Après tous ces simouns d'enfer, La bonne brise qui nous donne Ce sain premier frisson d'hiver ! " Paul Verlaine
|
|